Primoz Roglic : «C'était dur, je n'ai rien pu faire»

C'est dimanche, dans la seconde montée de San Luca, que la première bataille entre les cadors du Tour de France 2024 a eu lieu. Auteur d'une grosse attaque à quelques centaines de mètres du sommet, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) n'a seulement été accompagné que par Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike), tandis que Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), mal placé au moment de la banderille lancée par le Slovène, a franchi le sommet en compagnie de Richard Carapaz (EF Education-EasyPost) avec quelques secondes de retard, avant de revenir sur le duo Pogacar-Vingegaard dans le dernier kilomètre. Et Primoz Roglic dans tout ça ? La fin de journée a été plus compliquée pour le leader de la Red Bull - BORA-hansgrohe, qui a été distancé avant même l'attaque de son compatriote et a coupé la ligne d'arivée avec 21 secondes de retard sur ses rivaux.

"Heureusement, il reste encore 19 étapes à faire"

Une issue décevante pour le coureur de 34 ans, qui avait conscience d'avoir marqué le pas lors de ce premier rendez-vous entre les favoris du Tour. "C'était dur, je n'avais pas les jambes que j'espérais. Je n'étais pas là où je devais être, je n'ai rien pu faire. Heureusement, il reste encore 19 étapes à faire", explique Primoz Roglic dans des propos rapportés par WielerFlits. Le Slovène a pu compter sur le soutien de ses équipiers Aleksandr Vlasov et Jai Hindley dans le final, le Russe et l'Australien lui ayant permis de ne concéder que 21 secondes. "Après le sommet, j'ai pu passer devant et prendre la tête avec Aleksandr Vlasov, ce qui nous a permis de limiter la casse. Nous avons tout donné et bien travaillé en équipe", a déclaré Hindley après la course.