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Pascal Ackermann : «Encore 3e... quelqu'un a heurté ma roue»

Tour de France
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : Sirotti

Derrière Biniam Girmay (Intermarché-Wanty) et Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck), c'est certainement le sprinteur le plus régulier de ce Tour de France. Pourtant en difficulté cette saison, sa première sous les couleurs d'Israel-Premier Tech avec qui il n'a toujours pas connu le succès, Pascal Ackermann revit sur cette 111e édition. L'Allemand, dont la dernière victoire remonte désormais à plus d'un an sur le Tour d'Autriche 2023, est monté ce vendredi sur son 3e podium de la semaine, à chaque fois sur la dernière marche. Impressionnant lors de l'étape des chemins blancs et encore ce vendredi sur une 13e étape pourtant très animée, le triple vainqueur d'étape sur le Giro et double lauréat sur La Vuelta se rapproche d'un premier bouquet sur la Grande Boucle qui lui permettrait de valider la fameuse trilogie des Grands Tours.

Pascal Ackermann après son 3e podium de la semaine !

 

"Avant le Tour, je ne pense pas que quiconque s’attendait à ce que je sois aussi bon"

"Encore troisième, et je ne sais pas vraiment ce que j’aurais pu faire différemment aujourd’hui", a expliqué Ackermann après l'arrivée à son équipe. "C’était une étape vraiment épique. L’équipe a été incroyable une fois de plus, et je pense que nous avons montré à tout le monde que nous ne sommes pas seulement une équipe de deuxième division, mais l’une des meilleures équipes ici. Je suis vraiment fier des gars". Hugo Houle et Jakob Fuglsang faisaient en effet partie de l'échappé de 20 coureurs qui a longtemps féraillé avec le peloton, avant que le rythme infernal causé par les bordures ne fasse tout exploser. "Visma a tout donné dans l’une des premières ascensions avec le vent de travers, et j’étais un peu fier de moi car j’étais l’un des rares à suivre, avec seulement les favoris du classement général dans le groupe. C’était vraiment agréable. C’était dur pour les jambes, bien sûr, mais j’ai réussi à bien récupérer après."

C'est ensuite un peloton réduit et ereinté par cette folle journée qui s'est présenté pour la gagne à Pau. "C’était un final très chaotique avec une chute en fin de course, et une fois de plus, quelqu’un a heurté ma roue avant le sprint, ce qui a vraiment réduit ma vitesse, et j’ai dû relancer. C’est frustrant. Cependant, avant le début du Tour, je ne pense pas que quiconque s’attendait à ce que je sois aussi bon, mais je voulais montrer que je suis toujours là avec les meilleurs coureurs. Je pense que je peux être vraiment fier de moi et j’espère continuer comme ça. Mardi, nous aurons une autre chance", a conclu le sprinteur de 30 ans.

Publié le par Arthur DE SMEDT

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