Michal Kwiatkowski : «C'est cruel et difficile à avaler»

Vainqueur d'étape en 2020 et en 2023, Michal Kwiatkowski n'a pas pu tripler la mise ce jeudi sur la 18e étape du Tour de France. Membre d'une échappée matinale de 37 coureurs, le Polonais de la formation INEOS Grenadiers s'est extrait de celle-ci à une trentaine de kilomètres de l'arrivée en compagnie de Mattéo Vercher (TotalEnergies) et Victor Campenaerts (Lotto Dstny). Malheureusement, l'ancien Champion du Monde s'est fait avoir dans le dernier kilomètre et n'a pas pu aller chercher mieux que la 3e place.

"Campenaerts m'a suivi depuis le kilomètre 0"

"Je visais vraiment cette étape. C'est dommage de ne pas avoir pu finir le boulot dans les 200 derniers mètres", déclare Kwiatkowski, dépité. "Mais c'est le cyclisme, c'est cruel, c'est difficile à avaler. Je suis quand même fier de la façon dont on a couru aujourd'hui (jeudi) et hier (mercredi). Sur ce Tour il n'y avait pas beaucoup d'opportunités pour nous, c'était très polarisé, avec soit des étapes de sprint, soit pour le classement général. On a tout donné, ça c'est sûr et c'est dommage qu'il n'y ait pas autant d'étapes comme ça. Il y a encore deux étapes difficiles à venir, donc on ne va pas abandonner."

"Félicitations à Victor. Je pensais avoir été malin pendant l'étape, mais il l'a été encore plus. Il m'a suivi depuis le kilomètre 0 et il savait quoi faire, notamment dans le sprint. Mais j'étais aussi content de l'avoir avec moi dans les 30 derniers kilomètres, sinon ça aurait été difficile de maintenir l'avance sur les poursuivants", conclut-il.