Mark Cavendish : «Je ne joue pas à la roulette russe...»

Mark Cavendish va disputer son quinzième Tour de France à partir de samedi, et c'est autour de lui que la formation Astana Qazaqstan Team sera articulée sur la 111e édition, avec un immense objectif pour le sprinteur et son train : décrocher cette 35e victoire d'étape, ce qui ferait de lui l'homme à avoir le plus levé les bras dans la grande histoire du Tour de France, devant le grand Eddy Merckx. En conférence de presse d'avant-course, Cavendish se montrait plutôt serein, même s'il est conscient qu'il peut encore plus marquer l'histoire. "Je n’ai rien à perdre", a déclaré le Britannique. "Je ne joue pas à la roulette russe, si je ne gagne pas ici, je ne perds pas 34 étapes du Tour. Je sais que c’est une belle histoire à raconter, mais c’est aussi simple que ça."

"Il y a cinq ou six chances de victoires pour les sprinteurs..."

"J’ai gagné 34 étapes du Tour de France. J’ai remporté le plus grand nombre d’étapes du Tour de France avec le grand Eddy Merckx. J’essaie juste d’en gagner plus. Que ce soit une, deux ou dix de plus, cela n’a pas d’importance. Nous avons un travail à faire, qui est d’essayer de gagner", poursuit le "Cav".

"Nous allons simplement prendre chaque jour comme ça et l’aborder comme n’importe quelle autre course cycliste. Nous ne serions pas ici si nous ne pensions pas que c’était possible. Je pense que de manière réaliste, il y a cinq ou six chances de victoires pour les sprinteurs", explique-t-il. "Avant que ma carrière ne commence, si on m'avait dit que je pourrais figurer parmi les livres d'histoire et que mon nom signifie quelque chose, je serais très heureux."