Guillaume Martin : «Je n'ai pas pris beaucoup de plaisir...»

"Pendant 15 secondes j'ai été acteur de la course, le reste, j'ai subi", plaisante Guillaume Martin à l'arrivée de la 8e étape du Tour de France dimanche. Le Français de l'équipe Cofidis n'a pas franchement apprécié l'exercice des difficiles chemins blancs proposés aux coureurs, bien qu'il se soit extirpé du peloton des leaders à 41 kilomètres de l'arrivée pour tenter de revenir sur les poursuivants. En vain. Le grimpeur, loin de ses terrains de spécialité, termine toutefois l'étape avec les favoris du général.

"Une journée de classique flandrienne..."

"Le groupe qui était sorti avec van der Poel était intéressant, mais malheureusement j'ai réagi trop tard et je n'avais pas les jambes pour boucher le trou, regrette Guillaume Martin au micro de sa formation. C'est dommage, ça m'aurait permis d'aborder les secteurs de chemins blancs avec un peu d'avance. Ce n'était pas mon exercice de prédilection aujourd'hui, je n'ai pas pris beaucoup de plaisir, mais je me suis accroché pour terminer dans le groupe des favoris. C'était une journée de classique flandrienne, donc j'y mets rarement les roues. J'ai l'impression d'être recouvert de talc, c'est étrange comme matière. J'espère que c'était agréable à suivre devant la télévision ou au bord des routes, parce que pour nous, ça n'était pas très agréable. Je pensais qu'il y aurait plus de faits de course liés à la malchance, finalement c'était très physique."