Coquard : «Je fais 8e... ma direction doit être contente»

Comme la veille à Villeneuve-sur-Lot, Bryan Coquard a pris la huitième place de la 13e étape du Tour de France, qui se concluait à Pau. Ayant échappé à la chute provoquée par Maxim Van Gils (Lotto Dstny) et qui a notamment mis à terre son coéquipier Axel Zingle, le Nazairien n'a pas été en capacité d'améliorer son meilleur résultat sur cette Grande Boucle, et c'est contrarié qu'il a répondu aux questions des journalistes juste après l'arrivée. "On faisait encore aujourd'hui (vendredi) chacun notre sprint avec Axel (Zingle), et personnellement, je suis déçu, frustré et énervé de cette situation. Je fais huitième, je ne sais pas combien de points UCI ça fait pour l'équipe, mais ils (ses dirigeants) doivent être contents", lance le coureur de la Cofidis dans une vidéo diffusée sur le site du journal L'Équipe.

"C'est difficile quand on est sprinteur d'avoir le leadership au départ et de se le voir retirer"

"Comment je gère ça psychologiquement ? Pas du tout bien", poursuit Bryan Coquard. "C'est difficile quand on est sprinteur d'avoir le leadership au départ et de se le voir retirer, on va dire. Je me suis raté samedi (seulement 37e à Colombey-les-Deux-Églises alors que l'arrivée en bosse lui convenait parfaitement, ndlr) et à la suite de ça, la direction a décidé que moi et Axel sprinterions chacun de notre côté, ce qui est frustrant."

"Après, je m'entends très bien avec Axel, il n'y a aucun souci, mais on est deux compétiteurs et je pense que vous pouvez comprendre que c'est difficile à vivre pour moi", conclut-il. Après l'épisode Axel Zingle de la première semaine, l'équipe Cofidis - qui vit décidément un Tour de France compliqué et n'a plus que cinq coureurs après les abandons d'Alexis Renard, Ion Izagirre et Jesus Herrada - va devoir maintenant gérer le dossier Coquard, le manager général Cédric Vasseur en tête.