Axel Zingle : «Mes soucis avec la hiérarchie de Cofidis... »

Axel Zingle (Cofidis) était l'un des premiers coureurs à en terminer du contre-la-montre individuel de 25 km ce vendredi. Le coureur de la Cofidis a terminé le parcours en 32 minutes et 3 secondes. Jeudi, le Français s'est fait publiquement critiqué par son manager Cédric Vasseur pour avoir tenté de prendre l'échappée. "Axel a eu un spasme. Je ne sais pas ce qu’il a eu. On n’avait pas du tout prévu de mettre un coureur à l’avant. C’est stupide d’aller à l’avant" avait déclaré Vasseur à RMC Sport.

"Je me concentre sur mes équipiers"

Interrogé à notre micro sur les déclarations de son manager, Axel Zingle n'a pas souhaité aborder le sujet : "J'en ai déjà parlé tout à l'heure, je ne pense pas que cela soit le bon moment pour en parler. Moi, je me concentre sur mes équipiers et sur ce qu'on peut faire ensemble, après mes soucis avec la hiérarchie, ce n'est pas un sujet." Le coureur, annoncé avec insistance du côté de la Visma | Lease a Bike, avait été défendu par Nacer Bouhanni : "Comparer les palmarès de 2 coureurs de sa propre équipe afin de ridiculiser publiquement son coureur… Le seul qui a un spasme c’est uniquement lui."

Zingle est également revenu sur le chrono : "Un beau parcours pour un chrono, c'est vrai que ça donne envie d'appuyer un peu même si les coureurs comme moi ont tendance à lever un peu le pied. Vent dans le dos, ça donne un sentiment de vitesse c'était sympa avec une belle bosse au milieu, en plus dans les vignes, on se regale. Il ne faut pas s'enflammer parce qu'on peut penser qu'au sommet de la bosse c'est terminé mais le plus c'est le replat derrière."  

Pour le Français, difficile de distinguer un favori : "L'année dernière, j'avais misé sur Pogacar et je m'étais trompé donc c'est difficile de savoir, on est souvent surpris sur le chrono du Tour mais en tout cas je vais regarder ça avec plaisir." Le Français a également évoqué l'étape des chemins blancs dimanche : "Ça sera une étape assez difficile à lire, il y aura à la fois la bataille pour la victoire d'étape et puis les favoris qui voudront au moins ne pas perdre de temps mais aussi peut-être en reprendre, une crevaison peut vite arriver. C'est une belle opportunité pour les coureurs de classiques."