Valentin Madouas va lancer sa saison au Tour de Murcie
Tour de Murcie"Pour cette nouvelle saison 2023, je me projette sur la campagne des Classiques et sur les grandes courses avec un objectif clair pour l'équipe : gagner." Voici ce qu'avait déclaré Valentin Madouas lors de la conférence de presse de son équipe, Groupama-FDJ, il y a quelques semaines. Ambitieux, le coureur de 26 ans voudra ainsi performer dès le début de la saison. D'après une information révélée par Le Télégramme, le natif de Brest lancera sa sixième saison dans le peloton professionnel, le 11 février, lors du Tour de Murcie. Il enchaînera, le lendemain, avec la Clasica de Almeria. La suite : le Tour de l’Algarve (15-19 février), les Strade Bianche (4 mars) et Tirreno-Adriatico (6-12 mars), avant d'aborder les Classiques du printemps.
Le Mag - Valentin Madouas au micro de Cyclism'Actu !
Valentin Madouas : "J'ai passé un vrai cran en 2022 et ça m'a permis d'élever mes ambitions"
Valentin Madouas (Groupama-FDJ) a réellement passé un cap en 2022. Trois victoires, 3e du Tour des Flandres, 7e de l'E3 Saxo Bank Classic, 10e du Tour de France en étant un équipier modèle pour David Gaudu... le Brestois a brillé tout au long de l'année et sur tous les terrains. Il s'impose désormais comme l'un des coureurs les plus complets du peloton international. Lors de la journée de présentation de l'écurie de Marc Madiot en vue de la saison 2023, il y a quelques semaines, Madouas avait affiché ses objectifs pour l'année à venir. "Pour cette nouvelle saison 2023, je me projette sur la campagne des Classiques et sur les grandes courses avec un objectif clair pour l'équipe : gagner", déclarait-il en conférence de presse et au micro de Cyclism'Actu.
"J'ai passé un vrai cran en 2022 et ça m'a permis d'élever mes ambitions pour les prochaines années", poursuivait-il. "Je sais maintenant de quoi je suis capable. Le fait d'avoir terminé troisième du Tour des Flandres m'a ouvert des portes, mais c'est surtout la fin de saison qui m'a rassuré. Au départ des Mondiaux, je me sentais capable d'être champion du monde et physiquement, j'avais les jambes. Mais je n'ai pas couru comme je devais courir et je n'ai pas pu du tout exploiter tout mon potentiel ce jour-là, donc j'étais très déçu. Après, je sais désormais que les grands coureurs sont battables. Ils sont sûrement plus forts, ils ont 9 chances sur 10 de gagner, mais la seule chance que j'aurai, ça sera à moi de la saisir."
Publié le par Clément LABAT-GEST