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Jean-René Bernaudeau : «On avait un esprit de vengeance»

Tour de France
Mis à jour le par Martin LARUELLE
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

Pierre Latour a décroché une superbe 2e place au sommet du Puy de Dôme (12,6km à 7,8%) lors de la 9e étape du Tour de France et ce après avoir passé la journée dans l'échappée. Même s'il a dû s'avouer vaincu face à Michael Woods (Israel - Premier Tech), c'est un joli retour aux avant-postes pour Latour, qui finit pour la seconde fois 2e d'une étape du Tour de France, 5 ans après sa 2e place derrière Dan Martin au sommet du Mûr de Bretagne. Jean-René Bernaudeau, l'emblématique patron de l'équipe Total Energies,  savourait à l'issue de l'étape et expliquait la combativité de ses hommes tout au long de la journée. "On avait un esprit de vengeance aujourd'hui, car nous avions perdu notre leader Steff Cras hier. Toute la journée, nos coureurs ont été super concentrés pour lui rendre hommage. Je suis persuadé qu'il pouvait terminer dans le top 10 du classement général à Paris". Des mots forts de Jean-René Bernaudeau, qui était donc satisfait de la performance de son équipe. 

Jean-René Bernaudeau, fier de ses coureurs sur la 9e étape

 

"Nous sommes très fiers de nos gars"

L'équipe TotalEnergies avait deux cartes à l'avant dans cette 9e étape. Aux côtés de Pierre Latour, on retrouvait également Mathieu Burgaudeau. Lorsque l'échappée s'est morcelée, c'est Burgaudeau qui a suivi et Latour s'est retrouvé piégé dans un petite groupe plus loin. Était-ce la bonne tactique, au vu du résultat final ? " C'est compliqué, on aurait pu faire d'autres choses, on aurait pu faire relever Burgaudeau pour ramener Latour, mais les décisions se prennent à l'instant t. Il y avait du public, c'est difficle de garder son sang-froid. Peut-être que nous aurions pu prendre une autre décision, mais nous n'avons pas de regrets. La course est terminée et nous sommes fiers de nos gars". Bernaudeau terminait avec une petite note touchante à l'attention de Latour. "Il ne faut pas oublier que Pierre a eu 5 fractures en 4 ans. Il faut lui pardonner cette peur qu'il a actuellement dans les descentes. On va solutionner cela. Il reste un grand coureur et aujourd'hui il l'a montré et j'en suis très fier".

Publié le par Martin LARUELLE

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