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Cosnefroy : «Delaplace m'a inspiré quand j'étais jeune»

Tour de France
Mis à jour le par Martin LARUELLE
Photo : @LeTour

L'échappée du jour s'est formée après... 100 kilomètres de course ! Et pourtant, pas de grosse bagarre pour créer ce groupe de tête comme cela peut parfois être le cas lorsque l'échappée se forme si tard dans la course. La 4e étape du Tour de France était promise aux sprinteurs et aucun coureur n'a eu l'envie de parcourir des kilomètres en tête de course. On a donc eu un peloton groupé jusqu'au sprint intermédiaire, moment choisi par Benoit Cosnefroy (AG2R Citroën Team) et Anthony Delaplace (Team Arkéa Samsic) pour fausser compagnie au peloton et se lancer dans un baroud d'honneur. Ce petit intermède en tête de course aura permis à Delaplace de passer en tête de la seule côte de la journée et à Cosnefroy d'être choisi comme coureur le plus combatif sur cette étape. "Ça fait plaisir, je suis très heureux, surtout avec la combativité remarquable que j'ai mis dans cette étape" " confiait-il avec une pointe d'humour en zone mixte après la course.

Benoit Cosnefroy, le combatif du jour sur la 4e étape

 

"On s'est dit qu'on allait faire des kilomètres en tête"

Benoit Cosnefroy nous en dévoilait un peu plus quant à la manière dont s'est formée l'échappée. "C'était une journée un peu longue. Du coup, on s'est mis d'accord avec Antho (Delaplace) et Valentin Madouas de faire quelques kilomètres devant. Finalement, nous sommes partis à deux. Anthony, c'est quelqu'un que j'apprécie énormément et avec qui je roule souvent en Normandie. Il m'a toujours inspiré quand j'étais jeune. Il y avait quand même beaucoup d'émotions d'être avec lui en tête de course. On a pu parler de la Normandie et des beaux drapeaux normands qui flottaient sur le bord de la route". Leur escapade en tête de course n'aura pas duré bien longtemps, ils seront repris à 23 kilomètres de l'arrivée par un peloton avide de disputer le sprint. Et comme hier, c'est Jasper Philipsen (Alpecin - Deceuninck) qui s'est montré le plus rapide, une nouvelle fois parfaitement lancé par son coéquipier Mathieu van der Poel, très impressionnant dans son rôle de poisson-pilote.

Publié le par Martin LARUELLE

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