Lefevere sur l'hélico : «On parle de fair-play, mais...»
Tour d'ItaliePatrick Lefevere a tenu à prendre la parole sur l'affaire de "l'hélicoptère". En effet, l'Union cycliste internationale (UCI) a fait savoir, via un communiqué, qu'elle condamnait l'utilisation d'hélicoptères par certains coureurs - faisant notamment référence à un certain nombre de coureurs de Soudal Quick-Step, dont le champion du monde Remco Evenepoel, et de Bahrain Victorious - pour évacuer depuis Gran Sasso d'Italia, terme de la 7e étape du Tour d'Italie vendredi. Un moyen qu'elle a jugé non conforme aux principes du fair-play. "Cet avantage représente une absence totale d’équité sportive et contrevient aux dispositions règlementaires visant à offrir une égalité de traitement dans le transfert des équipes vers leurs hôtels", indique notamment l''instance dirigeante du cyclisme.
Remco Evenepoel est toujours en course pour le Rose
"J’ai entendu parler de fair-play, mais où est la frontière ?"
Ce communiqué a également fait réagir le manager général de Soudal-Quick Step, Patrick Lefevere. "Nous savions que nous utiliserions l’hélicoptère depuis Milan-San Remo en mars dernier. La possibilité avait déjà été mise sur la table et nous avons décidé d’y adhérer. Vous pouvez également discuter à ce sujet, mais cela nous a permis d’économiser deux heures dans la voiture et du temps dans le téléphérique. J’ai entendu parler de fair-play, mais où est la frontière ? De plus, toutes les équipes ont eu cette opportunité et de payer. C’était 600 euros par coureur, ce qui ne fait aucune différence dans notre budget pour le Giro. Il y a des équipes avec des budgets de 20 millions de plus que les nôtres : est-ce fair-play ?", explique le Belge au micro d’Eurosport.
Publié le par Clément Labat-Gest