Van Aert : «Arrêtez toutes ces questions me concernant !»
Paris-RoubaixD'habitude, c'est lui qui est sur une autre planète. Mais cette fois-ci, sur Paris-Roubaix, Wout Van Aert (Jumbo-Visma) a dû s'incliner face à un Dylan van Baarle (INEOS-Grenadiers) intenable. Battant au sprint Stefan Küng (Groupama FDJ), le Belge prend la 2e place avec 1 minute et 47 secondes de retard sur le Néerlandais. Cela relève tout de même de l'exploit pour celui qui revient tout juste à la compétition après avoir contracté le Covid-19, et qui a été retardé par un problème mécanique dans la Trouée d'Arenberg. Il s'est confié après l'arrivée sur sa course.
Wout Van Aert : "Oui, j'étais malade"
"C'est le moment d'arrêter toutes ces questions me concernant... OUI, j'étais malade !"
"C'est actuellement un sentiment incroyable", s'est réjoui Wout Van Aert à l'arrivée au micro de la RTBF et Jérôme Helguers. "Si on m'avait parlé d'une 2e place sur Paris-Roubaix j'aurais dit que ce serait une grosse déception, mais en revenant comme je l'ai fait, c'est une sacrée performance. C'est le moment d'arrêter toutes ces questions me concernant : oui, j'étais malade. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour être au départ, et je suis vraiment fier, parce que la 2e place était ce qu'il y avait de mieux à chercher. Je crois que c'était un Paris-Roubaix assez classique, dès les premiers secteurs pavés la malchance a frappé un peu tout le monde, c'est d'ailleurs un peu ça qui fait la beauté de cette course. Moi-même je n'ai pas été épargné, mais j'ai réussi à rester dans le match, notamment grâce à l'aide de mes coéquipiers qui m'ont aidé au moment décisif", a déclaré l'homme tout-terrain.
"Nous n'avions qu'à profiter du travail des autres grandes équipes"
Le champion de Belgique est aussi revenu sur la bordure qui l'a bloqué, avec Mathieu van der Poel (Alpecin-Fenix), dans un deuxième peloton pendant plus de cent kilomètres : "Nous n'avons pas paniqué, car nous avions quatre hommes dans la première partie, et on sait que sur Paris-Roubaix ça peut arriver ce genre de choses. Nous étions même l'une des seules équipes qui n'avaient pas à rouler puisque nous avions du monde à l'avant. Nous n'avions qu'à profiter du travail des autres grandes équipes qui avaient manqué le coche. Je pense que ce n'était pas une mauvaise situation".
Publié le par Nicola CANDONI