Arnaud De Lie : «Je me dis en fait pourquoi pas moi...»
Paris-RoubaixIl pourrait être l'une des belles surprises de la 120e édition de Paris-Roubaix qui se tiendra dimanche 9 avril. À 21 ans, Arnaud De Lie (Lotto Dstny), qui va découvrir la "reine des Classiques" dans quelques heures, possède plusieurs qualités pour s'exprimer sur les pavés. Et pour certains observateurs, le sprinteur belge, surnommé le "Taureau de Lescheret", a les moyens d'obtenir une belle place d'honneur, voire plus. "J'ai effectué deux reconnaissances des pavés, lundi plus sèche, vendredi plus boueuse. J'ai apprécié les deux expériences qui me conviennent assez bien. J'ai appris des petits détails dans le placement, pour avant Arenberg par exemple: être dans le top 10 à l'entrée du secteur permet de choisir où on veut mettre ses roues", explique-t-il en conférence de presse.
Arnaud De Lie au départ du 120e Paris-Roubaix
"Je suis impatient, il y aura certes un peu d'appréhension au premier secteur pavé"
"Il y a beaucoup de choses qui entrent en compte : la chance, la connaissance du parcours où on ne passe qu'une fois par an. Je pense n'avoir rien de spécial à prouver sur cette classique, je suis serein et disputerai cette course avec l'ambition de faire un beau résultat et surtout d'être content de ma prestation après la course, déclare le pensionnaire de Lotto Dstny, avant de poursuivre. Stratégiquement, cette course se gagne avec le coup d'avance, encore plus que dans une Flandrienne. Si un gros groupe de 15-20 coureurs sort, il faut être dedans. [...] Si on est dans un mauvais jour, si on a des crevaisons, là, ça devient dur. Mais je suis impatient, il y aura certes un peu d'appréhension au premier secteur pavé, il faudra faire la course la plus juste possible."
Publié le par Clément LABAT-GEST