Tom Donnenwirth s'est engagé pour deux ans avec la Groupama-FDJ

Auteur d'un bel exercice 2024 sous les couleurs de la Decathlon AG2R La Mondiale Development Team, Tom Donnenwirth se voit récompensé par un contrat en WorldTour pour les deux prochaines saisons. Mais ce n'est pas au sein de l'équipe de Vincent Lavenu que le coureur de 26 ans, venu au vélo très tardivement, va découvrir le grand monde, mais plutôt avec la Groupama-FDJ de Marc Madiot, avec laquelle il s'est engagé jusqu'en 2026. Très performant depuis quelques semaines, avec des résultats marquants décrochés sur l'Alpes Isère Tour, le Tour Alsace et surtout le Tour de l'Ain (4e de la 2e étape, 2e de la 3e étape et 4e du classement général), le natif d'Aurillac, bon puncheur et rapide au sprint, a fait ce qu'il fallait pour franchir un nouveau cap dans sa carrière à partir du 1er janvier 2025.

Tom Donnenwirth : "C'est une vraie consécration pour moi de rejoindre la Groupama-FDJ"

"Je suis très heureux de rejoindre l'équipe l'année prochaine et pour deux ans. J'accède au niveau WorldTour, c'est une étape supplémentaire dans ma carrière et ma progression. La Groupama-FDJ a toujours été l'une des meilleures équipes françaises dans le peloton, c'est une vraie consécration pour moi de la rejoindre et de travailler avec de grands coureurs et un beau collectif. Mon rôle sera d'épauler les leaders sur les différentes épreuves, c'est un projet qui me séduit beaucoup. J'ai hâte de rencontrer le staff et les coureurs, mais aussi de découvrir toutes les belles courses. Il y a encore peu, j'étais spectateur de ces courses, j'ai hâte d'y être acteur", explique Tom Donnenwirth dans un communiqué de presse diffusé par la Groupama-FDJ.

"Tom (Donnenwirth) est un profil particulier qui sort des sentiers battus", raconte Philippe Mauduit, son prochain directeur Course. "C'est quelqu'un qui est passé à travers les mailles du filet, il a commencé le vélo il y a trois ans seulement. Il a pratiqué beaucoup de sports différents : football, tennis, trail. Grâce à ces sports, il a vite progressé dans le vélo. On l'a vu se sacrifier cette année sur les manches de Coupe de France pour ses leaders, il était souvent l'un des derniers à les accompagner. Quand on voit des coureurs qui apparaissent comme ça, c'est intéressant de voir d'où ils viennent, et Tom ne vient pas de nulle part, il a un passé différent des standards."