Henri Uhlig : «Le maillot de leader, un joli bonus»

Le nouveau leader du Tour de Turquie est Allemand ! Deuxième de la 2e étape derrière son compatriote Max Kanter (Astana Qazaqstan Team), Henri Uhlig (Alpecin-Pimapen) s'est emparé de la tête du classement général au détriment du Néerlandais Fabio Jakobsen (Team dsm-firmenich PostNL), lâché dans la grosse ascension située à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée et qui a franchi la ligne d'arrivée plus de 9 minutes après le vainqueur du jour. "Je suis assez surpris de mener le Tour de Turquie, je ne m'attendais pas du tout à ca. Ça n’a jamais été l’objectif, c’est ma première fois dans une course pro, c’est spécial. Ce n'est qu'un joli bonus, je n'ai aucune chance de défendre le maillot en montagne", explique le jeune sprinteur de 22 ans.

"Je dois être plus agressif"

Sincèrement heureux pour Max Kanter, qu'il connaît bien et apprécie - "nos intérêts sont gérés par la même agence. Je sais que Max a beaucoup travaillé pour décrocher cette première victoire professionnelle. C’est dommage de rater la victoire, mais si ce n’est pas moi, je préfère que soit un autre Allemand qui gagne", confie-t-il - Henri Uhlig raconte qu'il n'était pas la carte principale de son équipe au départ de cette 2e étape du Tour de Turquie.

"Nous avons commencé l'étape avec deux plans, et j'étais le plan B si la course était trop dure pour Simon Dehairs (troisième la veille à Antalya, ndlr). Il a connu des problèmes dans la première montée de la journée, il est revenu, mais à la fin, il n'y avait plus que moi et Robbe (Ghys), qui m'a dit de me faire confiance et qu'il allait tout donner pour moi. Rob s'améliore de jour en jour en tant que lanceur, mais nous étions trop tôt dans le vent. Le coureur de Caja Rural (David Gonzalez, nldr) a lancé aux 250 mètres, mon erreur a été d'attendre et de ne pas le suivre. Je dois être plus agressif", conclut celui qui possède 2 secondes d'avance sur son dauphin, le Danois Tobias Lund Andresen (Team dsm-firmenich PostNL).