Jefferson Alexander Cepeda a fait coup double sur la 2e étape

Comme cela avait été le cas l'an passé, c'est Jefferson Alexander Cepeda (EF Education-EasyPost) qui a remporté la 2e étape du Tour de l'Ain ! Après un excellent travail de son équipe, le petit grimpeur équatorien s'est isolé dans le col de Menthières, à 25 kilomètres de l'arrivée, et plus personne ne l'a revu. Le cousin de Jefferson Alveiro Cepeda (Caja Rural-Seguros RGA) - qui a gagné le Tour du Lac Qinghai ce dimanche - s'est imposé avec 28 secondes d'avance sur un groupe d'une douzaine de coureurs réglé au sprint par l'Italien Stefano Oldani (Cofidis) devant le Français Rudy Molard (Groupama-FDJ). Cette victoire en solitaire permet à Jefferson Alexander Cepeda de prendre une très belle option sur la victoire finale puisqu'avant la dernière étape, son plus proche poursuivant, Stefano Oldani, est pointé à 32 secondes.

Le résumé des 30 derniers kilomètres

Le peloton aborde groupé la principale ascension du jour, à savoir le col de Menthières (9,7 km à 6%). Dès le pied, la formation EF Education-EasyPost prend le contrôle de la course, Simon Carr et Hugh Carthy faisant le travail. À un peu plus de 5 kilomètres du sommet, Jefferson Alexander Cepeda (EF Education-EasyPost) passe à l'attaque, et seuls les Français Victor Lafay (Decathlon AG2R La Mondiale Team) et Rémy Rochas (Groupama-FDJ) suivent l'Équatorien. Rochas craque cependant rapidement, puis c'est au tour de Lafay de subir le rythme de Cepeda, qui s'envole vers le sommet.

Se sentant bien, l'Espagnol Antonio Pedrero (Movistar Team) part ensuite à la poursuite de l'homme de tête, tandis Lafay et Rochas sont rentrés dans le rang. Au sommet, soit à 21 kilomètres de l'arrivée, Jefferson Alexander Cepeda possède 21 secondes d'avance sur Pedrero et 37 sur un groupe d'une dizaine d'hommes. Les écarts se stabilisent dans la descente, et il reste alors la montée finale de Lélex Monts-Jura à gravir. Extrêmement roulante, cette dernière n'est pas forcément favorable au petit grimpeur équatorien, mais les jambes de Cepeda et la désorganisation qui règne dans le groupe des poursuivants - qui a repris Pedrero - permettent à l'homme de tête d'aller au bout et de faire un pas important vers la victoire finale.