François Lemarchand : «On essaye de trouver des pièges...»
Paris-NiceCe mardi à Versailles, Amaury Sport Organisation (ASO) et Christian Prudhomme dévoilaient le parcours de la 83e édition de Paris-Nice, en prévision du seizième départ qui sera donné du département des Yvelines, précisément au Perray-en-Yvelines, le 9 mars prochain. Le directeur de l'épreuve française François Lemarchand est revenu sur ce tracé à l'issue de la présentation de cet événement incontournable du mois de mars. Du dimanche 9 mars au dimanche 16, la Course au Soleil proposera notamment un contre-la-montre individuel dans la Nièvre, ou une arrivée à la Loge des Gardes en milieu de semaine. Le maillot jaune de leader sera surtout en jeu pendant le week-end final, lors d’une étape de montagne en direction de la station d’Auron, puis autour de Nice pour une ultime bataille le 16 mars. Les sprinteurs et puncheurs pourront également se jouer la victoire lors des 8 étapes qui composent l'épreuve.
Le directeur de Paris-Nice 2025, François Lemarchand
"Notre-Dame-de-Sciez... C'est un peu notre Mur de Huy"
"On cherche tous les ingrédients pour rendre la course très intéressante. On sait que les coureurs sont à la recherche de difficultés. On essaye de trouver des pièges pour les empêcher d'optimiser au maximum leur tactique de course. On tourne à droite, on tourne à gauche... On va dans la plaine quand il y a du vent, on va chercher des sommets un peu moins hauts mais réputés sinueux. Et puis il y a ce week-end niçois toujours aussi compliqué", a-t-il résumé dans un premier temps.
Quelles sont selon lui les étapes qui feront des différences ? "J'espère celle de la station d’Auron, mais il y a aussi la Loge des Gardes bien sûr, et également l'arrivée à la Côte-Saint-André, au sommet de Notre-Dame-de-Sciez (1,7km, 11,1% ). C'est un peu notre Mur de Huy. On espère toujours faire mieux, mais là on a ce qu'il faut pour l'instant. Le chrono par équipes devient aussi une vraie tradition depuis deux ans, et pour cette 3e année on ira sur le circuit de Formule 1 de Magny-Cours" a conclu François Lemarchand.
Publié le par Arthur DE SMEDT