Geraint Thomas: «Il faut savoir débrancher quand c'est nécessaire»

La dernière victoire de Geraint Thomas (INEOS Grenadiers) remonte au classement général final du Tour de Suisse 2022 et il a franchi une ligne d'arrivée en première position pour la dernière au terme de la 5e étape du Critérium du Dauphiné 2021, en faisant le coup du kilomètre à la sortie d'un virage en épingle à cheveux à Saint-Vallier. Le vainqueur du Tour de France 2018, encore monté sur le podium du Giro d'Italia l'an passé (avec Tadej Pogacar et Dani Martinez), entend terminer sa carrière en beauté à l'aube d'une dernière saison qui débute en Australie avec le Santos Tour Down Under qui aura lieu du 21 au 26 janvier. 

"Le Tour Down Under est une de mes courses préférées"

« C'est ma dixième participation au Tour Down Under, j'ai toujours aimé venir ici pour débuter la saison, notamment parce que la sécurité y est très bonne, a confié le Gallois de 28 ans, présent en conférence de presse avec les autres têtes d'affiche de l'épreuve australienne à la veille du départ de cette 25e édition. La chute du critérium, samedi, est juste dommage. On roule sur des super routes, quand on va dans certains coins d'Italie, c'est tout l'inverse. Quand on court Paris-Roubaix... bon, celle-là est unique en son genre.

Le Tour Down Under est une de mes courses préférées, l'ambiance sportive est excellente ici en Australie, j'ai hâte de recourir et d'affronter une autre saison. C'est important de bien débuter une saison, c'est bien ce que l'on avait fait l'an passé avec Johnny (Jhonathan Narvaez) qui avait terminé deuxième au général. Mais ça ne détermine pas tout ce qui va se passer les mois suivants. Magnus (Sheffield), Kwiato (Michal Kwiatkowski), tous les mecs ici sont super motivés et ont l'air forts, je vais faire de mon mieux pour les aider. »

"Je suis bien plus proche de la fin que du début de ma carrière"

Après bientôt 19 saisons au sein du peloton professionnel, Geraint Thomas connaît désormais bien la recette pour effectuer une bonne saison. « Il faut un bon équilibre, sur le vélo et en dehors. C'est probablement la raison pour laquelle je cours encore à bientôt 39 ans, je ne croyais jamais que j'irais jusque-là. Il faut savoir débrancher quand c'est nécessaire et se remettre à fond en vue des objectifs. J'aimerais gagner de nouveau une course et j'adorerais courir de nouveau le Tour de France et essayer de gagner une étape mais le général, plus tellement. Je veux être un solide coéquipier tout au long de l'année et saisir n'importe quelle opportunité. Je suis bien plus proche de la fin que du début de ma carrière. Je veux en tirer le maximum, ce n'est pas mal d'être coureur cycliste... » a-t-il conclu.