Trofeo Laigueglia - Résumé et interview de J. Serpa
Par Antoine PLOUVIN le 21/02/2014 à 20:09
Vidéo - Résumé et interview de José Serpa - Trofeo Laigueglia 2014
Lire la suite de l'article
L’équipe Lampe – Merida partait ultra favorite de ce cinquante-et-unième Trofeo Laigueglia, avec dans ses rangs sa jeune vedette Diego Ulissi, déjà vainqueur d’une étape sur le Tour Down Under cette année, et en arrière garde Damiano Cunego, l’ancien vainqueur du Giro et triple lauréat du Tour de Lombardie. Mais c’est finalement José Serpa, le Colombien qui s’impose dans un sprint à deux avec Patrick Sinkewitz, le leader de la Meridiana Kamen. Et ces deux là ne passeront pas leurs vacances ensembles. Résumé de la course, explications et interview du vainqueur en vidéo.
Comment s’est passée l’attaque de Sinkewitz ?
Sinkewitz est parti très fort dans la dernière ascension de la Cima Paravena, à 30 kilomètres de l’arrivée avec Patrick Sinkewitz et Matteo Rabottini, et il y avait encore un coureur derrière. Mais la montée était usante et Rabottini qui n’a pas pu suivre. Il a fallu bien s’accrocher pour conserver le contact avec Sinkewitz, j’étais un peu cramé au sommet. Je le pensais plus fort, mais dans les cinquante derniers mètres j’ai retrouvé des forces.
Sinkewitz dit qu’il a fait tout le travail.
Oui c’est vrai, mais juste derrière, j’avais Diego Ulissi, qui est notre leader et qui est en grande forme. Et je ne pensais pas pouvoir faire mieux que deux.
Une victoire qui tombe bien après une année de disette pour vous.
Cette victoire est bonne pour la confiance et permet de bien aborder l’année 2014. Il reste beaucoup de rendez-vous importants. Et j’espère bien que la forme va aller crescendo.
D’habitude, au début de la saison je pars froid puis la forme monte, et après le Giro, je suis cramé. Alors j’ai changé ma préparation et suis parti m’entraîner en Colombie l’hiver dans des conditions favorables.
Que vous-êtes vous dit avec Sinkewitz après l’arrivée ?
Je lui ai dit qu’à deux kilomètres de l’arrivée, il avait accéléré et m’avait décroché. J’étais cuit. Mais il ne l’a pas vu, et n’a pas continué… Alors j’ai pu rentrer.
C’est votre deuxième saison chez Lampre.
L’équipe Lampre sera très forte cette année. Nous avons des coureurs pour les classiques, les grands tours. Ces dernières années, l’équipe a été forte.
Comment se passe l’entraînement en Colombie ?
Je dois être le seul coureur Colombien né au niveau de la mer… Après 20 ans, je suis parti vivre à Bucaramanga, à 1000 mètre d’altitude. C’est mieux pour pratiquer le vélo. Il y a là bas, en partant de chez moi, une ascension de 50 kilomètres qui nous mène à 3400 mètres d’altitude. Je la fait une fois par semaine.
Cette année, vous doublerez encore Giro et Tour de France ?
Giro et Tour de France, oui.
Sur ce Trofeo Laigueglia, qui était le leader ? Cunego ou Ulissi ?
C’était Ulissi. Avec Cunego, Niemec et moi même au cas où il faudrait réagir dans la dernière ascension.