Paris-Nice - Péraud : «Je verrai de quoi je suis capable»
Par Cyclism'Actu le 05/03/2015 à 10:40
Vidéo - Paris-Nice 2015 - Zoom sur les favoris
Jean-Christophe Péraud attendu sur ce Paris-Nice 2015 qui débute ce dimanche. Sur 4 participations, le Français de chez Ag2r La Mondiale qui a terminé 2e du Tour de France 2014, faut-il le rappeler, s’est classé à trois reprises dans le Top 10 et même sur le podium lors de l’édition 2013 qui se terminait déjà sur un contre-la-montre au col d’Eze. Pour ASO et le service de presse de Paris-Nice, Péraud est revenu sur les ejneux pour lui de l'édition 2015 de la Course au soleil.
Habituellement, Paris-Nice vous réussit bien, mais vous semblez un peu moins confiant que les années précédentes. Comment abordez-vous la Course au Soleil ?
J’y vais avec l’idée que je n’ai rien à perdre. Je ne suis peut-être pas dans une condition qui m’autorise à prétendre aux premiers rôles, mais je sens que je rattrape tout doucement mon retard. Donc je me dis que de toute façon, ce sera une bonne préparation pour les autres courses qui vont arriver rapidement. Le week-end dernier, j’ai pu constater que j’avais de meilleures sensations que sur la Ruta del Sol, par exemple. Cela signifie que je vais de mieux en mieux.
Le statut de vice-champion du Tour de France modifie-t-il votre approche de la course, sachant que vous serez certainement encore plus surveillé ?
En tout cas, ça ne changera rien à ma manière de courir, de même que mon état de forme du moment. Je vais me contenter de jouer au suiveur, et je verrai bien de quoi je suis capable. J’espère qu’au fil des jours de course, mon niveau va s’améliorer et qu’en fin de semaine, je pourrai faire quelque chose d’intéressant.
La dernière étape, c’est justement celle qui vous correspond le mieux…
Effectivement, la montée au col d’Eze, c’est un chrono que j’affectionne particulièrement. Il y a exactement tout ce que j’aime, puisque c’est un effort solitaire, et en plus sur une bosse. J’y ai toujours fait de bons résultats, parce que c’est totalement mon registre. Je commence en plus à bien connaître cette ascension : nous n’avons pas eu besoin d’y aller en repérage, nous le ferons une fois dans la matinée et cela devrait être suffisant.
Auparavant, un rendez-vous est fixé au col de la Croix de Chaubouret, au terme d’une ascension que vous êtes allés reconnaître…
Ce sera bien sûr l’étape reine avec celle du col d’Eze. C’est là qu’il faudra être présent, et suivre le rythme des meilleurs. La montée est plutôt régulière, ce qui me fait dire qu’elle n’est pas trop propice à de grosses différences. A mon avis, il n’est pas évident de placer une attaque tranchante qui lâche tout le monde, alors il y aura certainement un groupe de costauds qui se détachera, mais peu d’écarts entre eux.
Le plateau présent cette année sur Paris-Nice se distingue par une forte densité de prétendants. Qui voyez-vous comme vainqueur en puissance ?
Jusqu’ici, un de ceux qui m’a fait forte impression, c’est Richie Porte. Il est en forme très tôt cette saison, et c’est un client très sérieux pour le chrono du col d’Eze. A mon avis, l’équipe Sky est tout à fait armée pour contrôler la course, avec en plus Geraint Thomas, qu’on a vu également à son aise sur Paris-Nice l’année dernière.
Au total, à quoi ressemblerait un bon Paris-Nice pour vous ?
Si je me classe entre 8ème et 10ème, je pourrai considérer que mon Paris-Nice sera réussi, surtout si je termine la semaine en beauté avec une place dans le Top 5 sur le chrono du col d’Eze. Ce serait une bonne façon de lancer la saison.
Source : Communiqué de presse ASO