Flèche Wallonne - Stephen Williams : «Je suis épuisé mais je suis aux anges»
On n'est pas près d'oublier cette 88e édition de La Flèche Wallonne et la victoire de Stephen Williams ! Au terme d'une course rendue épique par les conditions climatiques dantesques et d'un scénario très inhabituel, le coureur de la formation Israel-Premier Tech est devenu le premier Britannique de l'histoire à s'imposer au sommet du Mur de Huy. Auteur d'une accélération dévastatrice à 300 mètres de la ligne, le lauréat en janvier du Santos Tour Down Under s'est imposé juste devant le Français Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels). Une consécration sur laquelle le Gallois de 27 ans est revenue juste après l'arrivée.
Vidéo - Stephen Williams dans froid, pluie, neige au Mur de Huy !
Impressionnant tout au long de la course, Stephen Williams a remporté la 88e édition de la #FlecheWallonne. Dans des conditions climatiques extrêmes, il a devancé Vauquelin, Van Gils et Cosnefroy !
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) April 17, 2024
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"J'adore courir dans ces conditions... je suis aux anges"
"Quelle journée, quelle journée... Je suis tellement heureux en ce moment. Je n'arrive pas à croire que j'ai gagné la Flèche Wallonne. Je regarde cette course depuis des années et j'ai toujours voulu venir ici avec de bonnes jambes et essayer de gagner. Aujourd'hui, le temps était mauvais. J'adore courir dans ces conditions. Pour ensuite remporter la victoire... je suis aux anges. Les garçons m'ont aidé toute la journée. Ils m’ont donné la meilleure chance possible d’obtenir un résultat. C’est très spécial", a-t-il expliqué chaudement vêtu pour tenter de se réchauffer.
Aérien lors de son attaque dans l'avant-dernière ascension du Mur de Huy, Stephen Williams semblait pourtant mal placé dans l'ultime montée... avant de trouver l'ouverture. "La route était un peu bloquée et tout le monde attendait. J'ai vu qu'il y avait encore trois cents mètres et je me suis dit : si je peux attauquer d'ici et gagner cinq ou dix secondes sur le groupe, alors j'ai de bonnes chances de rester devant. J'ai regardé en arrière et les jambes étaient vides, mais je suis très heureux d'avoir pu continuer. Je suis épuisé, je ne trouve pas les mots et je suis très émotif. C'est un sport tellement difficile. Gagner des courses est difficile, surtout dans ces classiques, donc je suis très heureux", a-t-il conclu, logiquement épuisé après une telle journée.