Paris-Nice - Remco Evenepoel, agacé : «L'UCI rend la course ridicule... »

Voilà une affaire qui va continuer de faire parler. Les Visma | Lease a Bike ont lancé une nouvelle bataille médiatique avec l'arrivée de leur nouveau casque de contre-la-montre. L'Union Cycliste Internationale (UCI) ne pouvait alors pas s'empêcher de commenter la situation et de légiférer sur de nombreux casques présents dans le peloton. L’instance suprême du cyclisme international a annoncé que "le composant s’apparentant à une cagoule" sous les casques de chrono de Specialized avait été jugé non essentiel. En conséquence, elle sera proscrite sur les épreuves UCI à compter du 2 avril 2024. Dans la foulée, l’Union cycliste internationale a déclaré qu’elle allait évaluer l’impact sur la sécurité des coureurs de ces casques surdimensionnés. Des modifications au règlement pourraient donc apparaître sous peu. Des décisions qui ont plutôt agacés les acteurs, à l'image de Remco Evenepoel.

Vidéo - Paul Martens et le nouveau casque de Visma | Lease a Bike !

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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) March 5, 2024

"L'UCI fait en sorte que tous les coureurs se retournent contre eux"

Au départ de la 4e étape de Paris-Nice, la star belge de la Soudal Quick-Step s'est exprimé sur ce sujet au micro de Sporza. "Il y a deux ans, ils ont accepté le casque, maintenant ils le retirent. J'ai un peu l'impression qu'ils jouent avec nos c***lles. Ce n'est pas normal. Il y a d'autres équipes qui roulent dans le peloton avec un casque de contre-la-montre, je veux dire EF Education-EasyPost", a déclaré Remco Evenepoel. "L'UCI rend la course ridicule et ils font en sorte que tous les coureurs se retournent contre eux."

Un ressentiment partagé par beaucoup de ses collègues, comme l'Américain Matteo Jorgenson, qui portait ce fameux casque de la Visma | Lease a Bike mardi sur le contre-la-montre par équipe. "C'est un classique de l'UCI... On a commencé à tester ce casque en novembre 2023 et ils l'ont approuvé. L'UCI peut faire ce qu'elle veut, même l'interdire si ça leur fait plaisir. L'UCI créer des règles, pour ensuite revenir dessus...", a déclaré Jorgenson, d'un air un peu dépité.